L'innovation au sein des chaînes d'approvisionnement marines circulaires réduit l'empreinte carbone de BioMar. La réduction continue des poissons sauvages dans nos aliments aquacoles a donné lieu à plusieurs nouveaux partenariats et investissements dans le domaine de l'économie circulaire.
Les résultats de ces nouvelles initiatives sont à la fois l’augmentation de la circularité du portefeuille de matières premières de BioMar, la réduction de notre dépendance à l’égard des stocks de poissons sauvages et la réduction de l'empreinte carbone des ingrédients d’origine marine.
Réduire notre dépendance à l’égard des poissons sauvages
Malgré une réduction de plus de 70 % de l'inclusion d’ingrédients marins au cours des dernières décennies, BioMar a toujours une forte demande en ingrédients marins, essentiels à la nutrition, à la santé et au bien-être des poissons.
BioMar investit donc dans la valorisation des sous-produits marins sauvages, transformant les sous-produits qui seraient autrement jetés, en ressources précieuses afin de s'assurer qu'aucun de leurs nutriments ne soit gaspillé. Nous avons ciblé deux industries clés : la chaîne d'approvisionnement en produits de la mer sauvages et le marché des compléments alimentaires à base d'huile de poisson oméga-3.
Upcycling des Déchets de Produits de la Mer Sauvages
Les produits de la mer sauvages proviennent de la capture d'espèces de poissons sauvages par des navires de pêche commerciale. Ces poissons sont capturés pour répondre à un marché cible spécifique parmi les consommateurs de produits de la mer : l'aiglefin pour le « fish and chips », le cabillaud pour la morue ou le maquereau pour les sushis.
Les parties que l’homme aime manger, généralement les filets, sont retirées du poisson et transformées en fonction des préférences du marché. Les restes (têtes, queues, squelettes et viscères) ont toujours été soit jetés, soit utilisés à des fins non alimentaires.
Dans tous les cas, les nutriments contenus dans les restes ont été retirés ou dilués loin du système alimentaire mondial.
Les partenariats de BioMar avec des « bioraffineries » marines innovantes ont permis de transformer ces sous-produits en ingrédients hautement nutritifs pour l'alimentation des poissons et des crevettes d'élevage. Les matières nutritives sont ainsi valorisées à partir des ingrédients marins dans l’alimentation aquacole, et incorporées sous forme d'acides aminés, d'acides gras, de vitamines et de minéraux dans les produits de la mer d'élevage.
Lorsque les poissons d'élevage, comme le saumon, sont découpés en filets et vendus comme produits de la mer, un nouveau filon de sous-produits apparaît : les sous-produits de la mer issus de l’élevage. Ces mêmes fournisseurs transforment ensuite les sous-produits de mer d'élevage en ingrédients marins de grande valeur utilisés dans les aliments aquacoles pour différentes espèces. Ce système circulaire garantit que la plus haute teneur en nutriments obtenus dans les poissons sauvages est consommée par l’homme.
Récupération des Déchets des Compléments d'Oméga-3
L'industrie des compléments d'oméga-3 produit de l'huile de poisson destinée à des applications fonctionnelles et médicales dans le domaine de la santé humaine. Ce secteur affiche une croissance d'environ 8 % par an et représente chaque année environ 20 % de la consommation mondiale d'huile de poisson.
L'industrie des oméga-3 repose sur les mêmes intrants de poissons sauvages que le secteur des produits de la mer, mais cible traditionnellement les petits poissons gras tels que les sardines et les anchois. Le processus de nettoyage et d'extraction des acides gras oméga-3 de l'huile de poisson brute crée un sous-produit, une huile contenant très peu d'oméga-3, mais une grande variété d'autres acides gras importants que les poissons et les crevettes peuvent utiliser comme source d'énergie.
Lorsque BioMar a commencé à explorer le potentiel des sous-produits de ce secteur, de nombreuses usines d'oméga-3 utilisaient cette huile résiduelle comme carburant lorsque le prix du gasoil était élevé. Cette pratique implique l’incinération des matières résiduelles qui pourraient être utilisées comme aliments pour l'aquaculture, et ce en rejetant du CO2 dans l'atmosphère, ce qui est doublement négatif.
Cela a pris de nombreuses années de co-innovation avec les fournisseurs, mais aujourd'hui, BioMar est à la pointe de l’industrie en matière de valorisation de ces nutriments dans l'alimentation humaine grâce à l’intégration de cette huile résiduelle dans les aliments aquacoles.
BioMar a donc investi massivement dans l’upcycling des sous-produits marins sauvages pour garantir qu'aucun de leurs précieux nutriments ne soit gaspillé. L'industrie des ingrédients marins et le Blue Food Partnership poursuivent leurs travaux afin de trouver des moyens de capturer ces précieux nutriments.
Read the full story and read more about BioMar's sustainability initiatives in our 2023 Sustainability Report.